La nuit commence petit à petit à tomber et on se relais à la cantine pour finir notre plateau avant les relais nocturne. Nous avons décidé de couper les équipes en 3 ce qui permet à tout le monde de dormir (en théorie) 4h pendant que celles et ceux qui patinent, tournent tous les ¾ d’heures environ au lieu de 2h30 lors du roulement diurne.
Rouler de nuit est un moment spécial, la musique est moins présente, les abords du circuit sont vides, la piste semble moins occupée, OULA un roller inline double à fond la caisse ! Mais ils sont jamais fatigués ??!!
Reprenons. La piste s’est vidée, l’air est plus frais, l’éclairage du circuit ajoute une drôle d’atmosphère. On est bien, on voudrait rouler tout la nuit. On croise Girafon, on l’encourage, un petit sourire bienveillant en passant, elle s’accroche.
La fatigue commence à se faire sentir, quelques relais se font de manière… tardive dirons-nous 😬
Mais c’est déjà l’heure de passer le relais au prochain quart, on va se coucher histoire d’essayer de récupérer un peu d’énergie. Le sommeil est difficile, le réveil encore plus, surtout lorsque c’est son tour de quart. On s’équipe, descend au box au radar, et on se rend compte qu’on n’a rien grignoté avant le relais. Tant pis, on mangera quelque chose après. La matinée est très fraiche mais ça fait du bien après la chaleur de la veille.
L’aube pointe le bout de son nez sous un ciel chargé, tout le monde voit les lueurs sur la piste les uns après les autres mais peu de privilégiés verront véritablement le soleil se lever.
On regarde l’heure : 6h. On a fait la moitié.
Seulement la moitié.
La journée va être trèèèès longue.
Entre temps on revérifie la météo car toutes les prévisions sont unanimes : la matinée sera pluvieuse.
On a eu de la chance jusqu’à présent mais on n’est pas à Aix-en-Provence donc on savait qu’il risquait de pleuvoir.
Les premières gouttes tombent, ça glisse mais c’est gérable, on adapte sa technique de patinage dans la montée et on ralenti un peu plus dans la descente pour éviter la glissade et la chute. La pluie devient de plus en plus forte, la piste se vide, on se regroupe pour savoir qui veut rouler, et qui ne veut pas. Aucune obligation, on fait comme on le sent. Quelques volontaires s’équipent, et les relais reprennent.
La pluie finie par cesser après quelques relais, la piste sèche au fur et à mesure que la matinée avance.
L’atmosphère est chaude et humide mais c’est plus supportable que la veille. On a notre petit train-train des relais, ça se passe plutôt bien.
Vient l’heure du repas de midi et on entraperçoit le bout. Plus que quelques heures, 1 ou 2 relais où tout donner puisque plus besoin de gérer la fatigue ! Les finishers de chaque équipe se sont portés volontaires, il et elle devront effectuer 2 tours puisqu’après 15h45, plus aucun départ ne peut avoir lieu.